Fausses joies,fausses paix et fausses croix...

J'ai été longtemps travaillé sur le titre et le développement de ce message. Devait-il être en forme négative ou positive? Certains diront: le verre est à moitié vide, et d'autres: le verre est à moitié plein. Cependant, la forme négative ne m'apparait pas ici symptômatique de quelque tournure d'esprit malsaine. Elle est plutôt un avertissement et un dévoilement de mauvaises pratiques, lesquelles je n'aurais pas forcément abordées en me contentant de tracer la voie "positive". On appelle le réparateur quand la machine cesse de fonctionner, car il maîtrise son fonctionnement... normal ! Le message de cette semaine est virulent, comme est virulente la hâche lorsqu'elle tranche à vif dans l'arbre pour le faire tomber.

La croix "catholique"

Rien ne nous choque plus que de voir Dieu rejeter Caïn, qui avait pourtant péniblement travaillé de ses mains à extraire du sol de magnifiques fruits et légumes. Dieu le rejeta, pour agréer le sacrifice de son fils Abel, qui lui offrit... la vie d'un innocent en sacrifice. Rejetant ce principe choquant - la mort d'un autre pour nous justifier - des centaines de millions de gens se confectionnent une croix, et la portent fièrement, pensant qu'elle plaira à Dieu. Ils portent leur croix, leur souffrance, ou font des oeuvres, ou conservent leurs douleurs pour expier leur faute. Cette croix, pour Dieu, est abominable: il en détourne les yeux avec horreur. La vraie croix? Se soumettre à Christ, lui donner nos péchés, et obéir à Sa Parole, en payant le prix de souffrances, et de hontes qui s'ensuivront normalement, car cette croix, ce message est incompréhensible pour ceux qui continuent de croire qu'ils pourront se rendre agréables à Dieu autrement !

 
La paix que le monde donne...

Ils s'en trouvent d'autres, même parmi les chrétiens, qui se croient en paix parce qu'ils ont fait la paix avec ce monde. Ils ont cessé de déranger le diable, alors le diable les laisse tranquille. Dans leur nid douillet, bien au chaud devant leur culte télévisuel, ils vivent chaque jour dans des certitudes replettes, "doucement le matin, pas trop vite le soir". S'engager pour le Seigneur? Prendre des risques? Allons donc ! Ils ont déjà signé l'armistice ! Qu'iraient-ils de nouveau à la guerre, ils ont un plan de carrière à terminer, les études de leurs enfants à financer, une maison à payer. Ils n'ont pas la paix, ils ont le compromis, et leur conscience le leur rend bien: je suis riche, je n'ai besoin de rien, je connais la Bible, je vais au culte chaque dimanche. Mais Dieu leur dit: Tu me donnes la nausée. Au moins, si tu étais un bon païen, je pourrais te sauver. Mais je ne peux plus rien pour toi. Je vais te vomir si tu ne changes pas...

 La prière qui teste la vraie paix...

Fuyant à Tarsis, comme Jonas, pour éviter de faire la volonté de Dieu, vautré dans notre confort, par peur et lâcheté, nous avons assassiné le juste. Nous avons assassiné la toute petite voix, celle de la conscience. Nous nous haïssons nous même, et sommes désormais incapables de regarder à l'intérieur de nous, de nous convertir. Il nous faut nous divertir, nous extravertir, nous tourner vers l'extérieur. Nous meublons
notre mauvaise conscience par de l'activisme, ou des distractions et notre paix n'est qu'une construction intellectuelle et émotionnelle. Elle s'appuie désormais, non sur les promesses de Dieu, mais sur les "preuves" de Sa bénédiction... matérielle ! Nous avons renié la Nouvelle Alliance, et sommes retourné comme des renégats... vers la bénédiction matérielle, l'ombre des choses à venir. Dans cet état, la meilleure des choses qui puisse nous arriver viendra si nous sommes capables de dire tout à nouveau: "O Dieu, éprouve-moi, et connais mon coeur. Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi dans la voie de l'Eternité"...

 Enlève ton masque, schizophrène !

Qu'ai-je besoin de tes soit-disant louanges? dit le Seigneur. C'est moi qui ai fabriqué la langue, alors cesse de faire gigoter ce petit muscle ridicule. Schizophrène que tu es ! Tu t'approches de moi du bout des lèvres, mais ton coeur est loin de moi. Le culte que je désire, c'est que tu sois tout le temps obéissant. Que tu fasses le contraire de ces inclinaisons de ta chair, que tu juges légitimes. Le culte agréable, c'est que tu arrêtes tes discours précuits au micro-onde, ton petit sourire de commercial du dimanche, et que tu coures à la fin de ton petit spectacle dominical après celui qui est entré et sorti fatigué et chargé, sans une parole de réconfort. Dresse donc une table pour lui et invite-le chez toi. Et tu seras heureux de ce qu'il ne peux pas t'inviter à son tour. Au lieu de cela, tu berces tes brebis d'illusions, dans l'illusion toi-même. Tu leur enseignes toutes les ficelles dans l'art de bien accrocher son masque, de ne rien laisser filtrer, d'avoir l'air. Tu as l'air, en effet, tu as l'air pieux, mais tu as renié ce qui faisait ta force dans ton premier amour: la sincérité. Schizophrène que tu es: deux sortes de poids sont en
abomination à l'Eternel, souviens t'en. Tu n'as pas l'Esprit. Tu ne vis pas le réveil. Tu te trompes et t'illusionnes. Ton ambiance et ses enchantements (pharmakeia) te séduisent : la première des choses que fera l'Esprit, quand Il viendra sur toi, sera de te faire gémir pour tous ces perdus, et pour l'état de l'Eglise. Allez, enlève ton masque, schizophrène, on t'a reconnu !

 
"Paix, paix" disent les pasteurs hédonistes

Tu as demandé des prophètes? Et bien écoutes ceci, et cesse de craindre pour ta dignité, toi qui joues à être chrétien, et qui porte tes idôles dans ton coeur. Tu parles de paix à ton prochain, et tu médites le mal contre lui alors qu'il demeure là, tranquillement à côté de toi. Tu dis: "paix, paix", mais il n'y a pas de paix. Tu panses à la légère les plaies du peuple de Dieu. Tu bénis "par dessus la jambe" (de grand matin) et en réalité, tu maudis. Si ta brebis n'a pas la victoire (du moins l'extérieur qui convient à une église telle que tu l'as vue dans les film de Hollywood), tu la fais crouler sous le poids de son péché, au lieu de l'en décharger. "Il faut", "tu dois", "ya qu'à" - mais où est donc le baume de Galaad ? Dans l'abattement, nous avions comme David, accroché nos harpes aux saules pleureurs, pour pleurer avec eux. Et nos vainqueurs nous demandaient des chansons gaies ! Mais comment pourrions-nous chanter des chants d'allégresse, alors que nous sommes étrangers et voyageurs sur cette terre? (Ps.137) Alors tu les as mis à l'oeuvre tes scribes, tes chantres, tes docteurs, pour te tailler un christianisme sur mesure, un christianisme de la chair, un christianisme hédoniste.

 Recherche plâtrier pour recrépissage de façade

L'Eternel a horreur du sacrifice des insensés.
Mais combien de mouvements de nos jours se bornent à recrépir des façades de bons sentiments? L'exaltation charnelle qu'ils produisent n'est pas la joie du salut - mais ils continuent à danser, nus sous leurs feuilles de figuiers, pendant que tournent les caméras qui projetteront bientôt à grande échelle ce vidéo-clip des chrétiens victorieux, ivres de beauté, d'extase, de réussite, de gloire et de musique. Comme un vieux perroquet mécanique, nous répétons bêtement les affirmations de notre secte, mais notre voix résonne dans le couloir de la mort qu'est devenue notre chapelle. Battant des mains dans la convention de "réveil" où nous avons préféré fuir pour éviter l'asphyxie, nous sommes tellement occupés à scruter le ciel et à fabriquer nos miracles, que nous en avons perdu de vue notre chemin: l'obéissance. Nous vivons tellement dans le mensonge que nous sommes une proie facile pour les esprits d'erreurs, tantôt partisans d'une doctrine, puis l'instant d'après, "fashion-victims" de la suivante. Non, il n'y a pas de "vague de l'Esprit" en ce moment. Il n'y a qu'un vaccin anesthésiant qui se communique par imposition des mains. Ils n'ont pas de don de guérison ces commerciaux de l'Evangile, car s'ils en avaient, ce ne sont pas 8 ou 10 guérisons qu'ils opèreraient sans honte devant un parterre de fauteuil roulant. Ils feraient comme Pierre, Paul, Etienne et Jésus: tous seraient guéris.

 Encore un tout petit peu de temps...

A ceux qui attendent la pluie de l'arrière saison comme ils disent, je laisse ce texte. S'ils la veulent vraiment, qu'ils le mettent en pratique. S'ils veulent des adeptes qui payent leurs factures et assistent à leur petit spectacle, ce n'est pas à moi qu'ils auront des comptes à rendre. Encore un tout petit peu de temps, et Celui qui va venir, viendra, et alors Il rendra à chacun selon ses oeuvres. Celui qui aura semé pour la chair moissonnera de la chair la corruption, et celui qui aura semé pour l'Esprit moissonnera la vie éternelle...

 

Car le pays où tu vas entrer pour le posséder, n'est pas comme le pays d'Égypte d'où vous êtes sortis, où tu semais ta semence, et que ton pied se fatiguait à arroser comme un jardin potager; Mais le pays où vous allez passer pour le posséder, est un pays de montagnes et de vallées, et il est abreuvé des eaux de la pluie du ciel. C'est un pays dont l'Éternel ton Dieu a soin; les yeux de l'Éternel ton Dieu sont continuellement sur lui, depuis le commencement de l'année jusqu'à la fin. Il arrivera donc que si vous obéissez à mes commandements que je vous donne aujourd'hui d'aimer l'Éternel votre Dieu et de le servir de tout votre coeur et de toute votre âme, Je donnerai en son temps la pluie à votre pays, la pluie de la première et de la dernière saison; et tu recueilleras ton froment, ton moût et ton huile. Je mettrai aussi dans ton champ de l'herbe pour ton bétail, et tu mangeras et tu seras rassasié. Prenez garde à vous, de peur que votre coeur ne se laisse séduire, et que vous ne vous détourniez, et ne serviez d'autres dieux, et ne vous prosterniez devant eux; Et que la colère de l'Éternel ne s'allume contre vous, et qu'il ne ferme les cieux, en sorte qu'il n'y ait point de pluie, et que le sol ne donne plus son produit, et que vous ne périssiez bientôt de dessus ce bon pays que l'Éternel vous donne. Mettez donc mes paroles que voici, dans votre coeur et dans votre âme; liez-les comme un signe sur votre main, et qu'elles soient comme des fronteaux entre vos yeux; Et enseignez-les à vos enfants, en en parlant quand tu te tiens dans ta maison, quand tu marches par le chemin, quand tu te couches et quand tu te lèves. Tu les écriras aussi sur les poteaux de ta maison et sur tes portes; Afin que vos jours et les jours de vos enfants, sur le sol que l'Éternel a juré à vos pères de leur donner, soient multipliés comme les jours des cieux sur la terre. Car si vous gardez avec soin tous ces commandements que je vous ordonne de pratiquer, aimant l'Éternel votre Dieu, marchant dans toutes ses voies et vous attachant à lui, L'Éternel dépossédera devant vous toutes ces nations, et vous vous rendrez maîtres de nations plus grandes et plus puissantes que vous. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, sera à vous; votre frontière sera depuis le désert et le Liban, depuis le fleuve, le fleuve de l'Euphrate, jusqu'à la mer occidentale.

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