NDLR: Cet ouvrage est tout simplement merveilleux pour ceux qui veulent sauver leur maison, leur famille, leur village et leur ville. La marche ne sera certes pas facile mais l'exemple de Gérald Caron, l'auteur de ce livre est un encouragement divin pour tous ceux qui sont en ces jours dans le découragement !
- rapporté par Dieudonné Dikita
Un retour à l’Église locale : la solution pour nos villages.
Dans le Nouveau Testament, dans les Actes plus précisément, l’Église est avant tout locale. Lorsqu’on parle de l’Église de Jérusalem on parle de tous les croyants de Jérusalem. Étaient-ils rassemblés dans un même lieu ? Pas du tout ! Ils se réunissaient ici et là dans des maisons. À ce moment là, l’Église n’était pas une bâtisse mais un groupe de croyants.
Il ne fut jamais question d’église régionale ou de chrétiens de Jérusalem assemblés sous un même toit. Lorsque « Saul de son côté ravageait l’Eglise, » le mot église avait un grand « E » et représentait les croyants de l’Église de Jérusalem. La suite du verset dit : qu’il ravageait « pénétrant dans les maisons ». Comme on peut le voir, Saul s’attaquait aux chrétiens non pas d’une bâtisse, mais d’une Église, celle de Jérusalem formée de croyants qui eux se réunissaient dans les maisons. Le mot église au sens de bâtisse n’apparaît pas dans le Nouveau Testament. Ce concept est apparu au 3ème siècle après Jésus-Christ.
Ainsi, moi Gérald Caron et mon épouse Nicole Proulx, nous sommes pour ainsi dire l’Église de Saint-Donat. Nous formons cette Église selon la Bible. Plus encore, à Saint-Donat, il y a d’autres frères et sœurs qui fréquentent des assemblées d’ailleurs exemple : Rimouski, Mont-Joli. Même s’ils n’en sont pas conscients, ces frères et sœurs (que je considère comme tels) appartiennent d’abord à l’Église de Saint-Donat et en cela devant Dieu, ils ne peuvent s’y soustraire. La première responsabilité de ces frères et sœurs en est une auprès de leur communauté chrétienne locale. Si nous ne distinguons pas, dans notre village, le Corps de Christ, (les frères et les sœurs) comment peut-on dire que nous aimons Dieu ? voir 1 Jean 3 vs 14-15.
Par exemple : Si j’ai un frère ou une sœur qui m’écrit et qui me demande en terminant sa lettre de saluer l’Église de Saint-Donat, qui devrais-je saluer ? Si je ne suis pas sectaire, je devrai saluer tous les chrétiens sauvés par grâce peu importe la dénomination qu’ils fréquentent (Baptiste, Pentecôtiste, Frères en Christ etc...) et cela peu importe si leur assemblée est à l’extérieur des limites de Saint-Donat. Je devrais saluer ces frères et sœurs car ils demeurent à Saint-Donat et qu’ils font partie d’abord de l’Église de Saint-Donat. Rappelons que l’Église de Saint-Donat, est constituée des croyants de Saint-Donat, sauvés par grâce. En Christ nous nous devons de les considérer comme tels. Que ces frères et sœurs ignorent cet état de choses, cela ne change rien au fait qu’ils appartiennent à l’Église de Saint-Donat et que leur premier souci devrait être de favoriser la communion fraternelle dans leur propre localité.
Ainsi, dans le contexte des dénominations et des églises régionales, on comprendra que si on me demandait de saluer les frères et soeurs de Saint-Donat ou l’Église qui est à Saint-Donat, je me sentirais quelque peu mal à l’aise. D’abord, je ne les connais pas tous intimement, deuxièmement, il faudrait que je leur explique tout ce que j’écris en ce moment, troisièmement certains pourraient même penser que je veux diviser leur assemblée. Comprenons donc que toute la confusion et l’esprit sectaire qui existent aujourd’hui dans le milieu chrétien, ne rendent pas facile la communion fraternelle, le témoignage chrétien et l’accomplissement de ces paroles de Jésus : « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13, v. 35).
L’Église locale apparaît comme la seule et véritable solution à l’évangélisation de nos villages. C’est la voie biblique citée en exemple par Dieu Lui-Même. Bibliquement, les chrétiens des villages ont une grande responsabilité. Ils se doivent, en plus d’avoir un témoignage exemplaire pour Christ, d’annoncer la Bonne Nouvelle et de s’occuper personnellement de faire des disciples, de ceux qu’ils conduisent à Christ. Ainsi, l’évangélisation n’est pas seulement la responsabilité du pasteur ou d’un groupe restreint d’individus. C’est la responsabilité de tout chrétien, selon ses capacités, ses dons, les lumières qu’il a reçues. Nul n’est mis de côté. Chacun y va selon la direction de l’Esprit et c’est le Seigneur qui dirige et qui bâtit son Église selon l’enseignement qu’IL a donné à ses Apôtres.
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