Divorces, solitude, suicides, le stress est la mal du siècle.
Un livre qui vous convaincra que tout cela n'est pas une fatalité.

Les gens unis ne se séparent pas

Vous lisez ce livre parce qu'un des sujets traités par cet ouvrage vous intéresse. Fort bien, commençons par celui qui nous préoccupe le plus : La Solitude.
Nous choisirons de traiter ce sujet en premier car il n'est pas, comme nous pourrions le penser, la CAUSE de la plupart de nos malheurs mais au contraire une CONSÉQUENCE d'un « dérèglement » dont nous parlerons longuement tout au long de nos pages.
Pas d’amis (de vrais amis), frustrations, sentiment d'inutilité et bien sûr, perte de confiance en soi, sont à n'en pas douter le problème de la plupart de nos contemporains. Est-ce votre cas ?
Là, un premier arrêt.
Je ne sais pas quelle a été votre réponse à la question ci-dessus, mais il faut, pour que la suite de cette étude vous soit profitable, que vous preniez dés à présent l'habitude de répondre objectivement (et courageusement) aux questions, toutes les questions, que vous rencontrerez au long de ces pages.
C'est vital. Tout au long de notre entretien, vous comprendrez que la plupart des maux dont souffre l'humanité sont en relation directe avec la manière dont nous apprécions et gérons les événements, avec des conséquences, nous le verrons, quelquefois dramatiques.
Si vous répondez incorrectement (consciemment ou non) à cette première question, la réponse est faussée et les dés pipés dés le départ. Vous ne pourrez donc pas arriver à un résultat positif et, si vous n'êtes pas disposé à jouer le jeu honnêtement avec vous même, fermez ce livre, allez au cinéma et gardez vos problèmes.

Reprenons. Nous supposons que vous avez décidé d'être objectif donc honnête. Ca c'est intelligent ! En fait, vous vous comportez comme une personne normale et non un être faux (donc vil), menteur et par conséquent hypocrite ; ce genre même de personnes que vous détesteriez fréquenter et ce n'est pas étonnant si ces gens souffrent de solitude.
La seconde question pourrait être : Êtes vous de ceux-là ? Brr, gardons nous bien la poser ; c'est encore trop tôt mais attention, peut-être y reviendrons-nous tout à l'heure. Il est encore temps de partir pour le cinéma.
C'est vrai que, selon un vieux adage, toute vérité n'est pas bonne à entendre et c'est vrai aussi qu'il faut savoir quelquefois non pas déguiser, mais « arranger » la vérité, soit pour ne pas faire du mal aux autres (ils vous fuiraient), soit pour vous protéger (vous cacher), car, si l'on découvrait la vérité, vous vous retrouveriez bien vite tout seul ce qui n'est pas le but recherché.
Déjà, nous commençons à nous sentir un peu mal à l'aise ; C'est normal, cela tire où cela démange mais rassurez vous, cela se soigne et, pour détendre l'atmosphère, donnons quelques exemples aimables ... Pour commencer.
Le premier est celui tout bête de l'élève qui se trompe dans l'énoncé de l'opération qu'il écrit au tableau de sa classe.
C'est pourtant un bon élève ; Toujours premier en math, bon en histoire, géo, français, musique, morale etc. etc.
Il est aussi gentil, serviable, authentique, joli garçon, aimé, adulé et ses parents ainsi que le reste de sa famille le portent aux nues.

Mais le problème de son opération est qu'il s'est trompé dans l'énoncé et que le résultat est faux. Il aura beau recommencer et recommencer encore, le résultat ne correspondra jamais à celui que lui demande le professeur.
Remarquez que quelque part son addition est juste et il est persuadé d'avoir raison, d'être le meilleur et tout et tout mais vous conviendrez avec moi qu'il se trompe. Ce n'est pas le résultat mais justement son addition qui ne va pas. Compris ?

Alors, où en sommes nous et, où sommes nous ?
Dans ma vie, j'ai de la misère, c'est la faute à Voltaire, et puis j'ai mal au dos, c'est la faute à Rousseau.
Je n'arrête pas de me plaindre, de rechercher des excuses, des solutions, du bonheur, des amis, des connaissances(et reconnaissances) et cela dure depuis des années.
Oui, cela fait des années que je cherche l'âme sœur au propre comme au figuré et je ne sais où aller.

Il faut savoir mon ami, ou mon amie, que quelque part, à un moment ou un autre, l'énoncé de ta vie n'est pas juste et que ce n'est pas la peine, plus la peine, de te retrancher derrière un tas de philosophies(donc d'excuses) pour expliquer les ratages dont tu es la victime, mais ne t'inquiète pas, cela se soigne aussi et sans doute ferons nous au travers de ces pages un bout de chemin pour aller chercher au plus prés où donc se cache le grain de sable qui empêche le monde d'être heureux en rond.

Comprendre

Il faudrait normalement prendre chacun de mes lecteurs individuellement, écouter son histoire, ses histoires, ses complaintes, ses excuses et trouver pour chacun une voie royale qui l'emmènerait en douceur vers la compréhension de lui même et du monde c'est à dire lui enseigner à connaître les milliards d'individus qui cohabitent avec lui sur la planète Terre.
Tout un programme. Je préférerai lui apprendre assez bien à se connaître lui-même, alors, il comprendra les autres.
Cela nous ramène au sujet de notre étude, la solitude.

Si nous admettons que chacun des individus terriens précités a droit à une individualité propre, je ne vois pas au nom de quoi je ferais tous ces efforts pour ressembler aux autres.
Un exemple personnel.

Avant d'avoir compris tout ce que je sais maintenant sur ce sujet, j'étais exactement comme vous et je souffrais de solitude. C'est sans doute pour cela que je suis qualifié pour vous en parler.
Ma solitude à moi était terrible et je ne vous raconterai pas tout, de crainte que les vieux démons ne viennent encore me faire souffrir. Sachez quand même que je restais des heures prés du téléphone en l'insultant avec des invectives du genre : » Sonne, saloperie, sonne ! », ou qu'a une certaine époque j'allais à la Supérette du coin seulement pour pouvoir échanger quelques mots avec la caissière.
C'est marrant, après mon divorce, les psychologues ont parlés dans notre couple de « Solitude a deux » ; je n'aurai jamais cru que cela soit possible mais voyez, ce n'est pas parce que l'on est entouré que l'on n'est pas seul.
En fait, je vivais en famille mais j'étais seul ; la preuve en est la séparation ; Les gens unis ne se séparent pas. Mais sans le savoir j'avais joué le jeu de la vie de famille ; j'avais fait semblant comme quelque année plus tôt j'avais fait semblant de faire partie des différents milieux dans lesquels j'avais évolué. Je faisais comme eux mais je n'étais pas comme eux. Je voulais être comme eux ; ils voyaient bien que je n'étais pas comme eux.
Ce n'était pas de leur faute si je souffrais, c'était la mienne.

Parce que je le sais maintenant, je vous le dis ; pour que vous le sachiez et que vous arrêtiez de souffrir. J'étais mal dans ma peau parce que je faisais semblant d'être eux c'est à dire que je faisais semblant tout court ; je voulais à tout prix jouer celui que je n'étais pas et justement, le prix que j'ai payé c'est que n'étant pas comme ceux à qui je tenais tant à ressembler, j'étais seul avec moi-même. Cela m'a coûté très cher.
Deuxième question : Cherchez vous à être comme les autres ?
Là, je suis catégorique. Si vous cherchez à être comme les autres, vous n'êtes pas vous, et les gens (pas idiots tout de même), voyant en vous quelque chose qui n'est pas vous, userons de vous ce qui les intéresse mais rejetterons impitoyablement ce qu'ils savent faux car ne vous appartenant pas.
Vous suivez ?

Maintenant, je suis persuadé que vous n'avez plus envie d'aller au cinéma. C'est fou ce qu'on apprend comme choses en discutant un peu
Je vous encourage à continuer notre partage et surtout à accepter l'inacceptable, c'est que quelque part, vous vous êtes trompés. Ne perdons surtout pas cela de vue.
Bien sûr, il n'est pas question de nous culpabiliser, de faire de l'introspection et encore moins de la morale. Ce qui est bon pour moi ne l'est pas nécessairement pour mon vis à vis et inversement. C'est ce qui caractérise l'individualité en principe non violable de l'homme, ce même homme qui pourtant s'inquiète de ne pas être comme les autres ; Il est seul, isolé et, plutôt que de comprendre que c'est un miracle, souffre de ne pas être comme les autres, croyant qu'il en serait mieux accepté.
Comprenons nous maintenant que notre désir de vouloir ressembler aux autres n'est pas toujours légitime mais bien au contraire peut nous éloigner de ce à quoi nous aspirons ?
Un autre exemple personnel pas très à ma gloire mais que je vous livre tel quel parce qu'il y a de quoi rire.
Je rencontrais un jour une dame dont je tairai évidemment le nom. Elle était seule, moi aussi, et son désir de n'être plus seule était si fort qu'elle consentie le soir même à m'accompagner dans un hôtel.
Elle n'était pas très jolie mais j'avais tellement besoin d’affection (...), qu'après deux ou trois verres nous avons entamés les préliminaires habituels dans ces situations.
Les cosmétiques dont elle s'enduisait le visage étaient gras et malodorants et je n'ai pas été très choqué quand sa perruque a glissée sur les draps, mais quand quelques minutes après je me suis aperçu qu'elle avait des faux seins, quelque chose en moi a craqué et je suis redescendu boire un verre au bar, tout effets coupés.
La pauvre enfant a souffert ce soir là, vous pouvez me croire.
En échange d'un peu d'amitié, cette femme avait offert son corps, un corps qui n'était pas vraiment le sien, mais elle avait voulu tricher pensant peut-être que...
Où voulez vous que cela mène ? C'est un peu comme ces jeunes gens qui établissent des faux CV ou font des stages en entreprise en espérant que la boite va les embaucher après. Ce n'est pas pour cela qui faut faire un stage, c'est pour apprendre son futur métier ; en sortant, vous ne serez pas déçus.
De la même manière, quand vous sortez « à la rencontre » d'une âme, prenez garde que votre vrai visage ne disparaisse sous une couche de fard au propre (si l'on peut dire) comme au figuré sinon, gare aux surprises quand l'autre découvrira la vérité.
Au pire, l'autre en question sera intéressé par l’image (le mirage) mais l'original ne fera pas son affaire. Un jour ou l'autre vous serez dévoilés.

Question donc : « Est-ce que je me cache derrière des artifices ? » Réponse : »Oui le plus souvent possible »
Résultat : Les autres me fuient parce qu'ils découvrent ce que je ne suis pas et je fuie les autres car j'ai peur d'être découvert.

Vaincre la solitude

La première chose à faire si l'on veut vaincre la solitude, est de reconnaître ses erreurs et d'y remédier au plus vite en se débarrassant de cette peau factice qui finalement vous porte bien des malheurs.
C'est sûr que cela vous laissera un vide et que vous vous trouverez bien démuni, car vous avez tellement l'habitude de jouer un rôle, qu'il ne restera pas grand chose à montrer aux gens une fois dépouillé des mensonges habituels.
A vous de faire alors une petite expérience : Allez vite dans votre salle de bain et regardez vous dans le miroir qui vous attend au dessus du lavabo. Que voyez vous ?
Vous. Vous voyez vous.
Vous voyez vous et personne d'autre et je voudrai vous faire remarquer que les autres, quand ils vous regardent, voient exactement la même chose.
Que vous soyez « maquillé » ou pas, les autres voient en vous exactement la même chose que vous regardez en ce moment : Vous. Ce n'est pas le moment de vous dire (ou de vous demander) si vous êtes joli ou moche, cela n'a pour le moment pas vraiment d'importance ; De toute façon, vous n'y pouvez rien changer et il faut faire avec. La moindre tentative « d'arranger » les choses est vouée à l'échec car sera découverte tôt ou tard comme nous l'avons vu tout à l'heure, alors, et c'est très important, faites vous une raison et acceptez votre image telle qu'elle se présente. Vos relations vous aiment (ou ne vous aiment pas) comme vous êtes et non comme vous paraissez et nous pouvons déjà tirer une ou deux conclusions.

En ce qui concerne ceux qui ne vous aiment pas, pas de problème ; il faut savoir qu'on ne peux pas être aimé de tout le monde, sinon, fini la propre personnalité et l'individualité de chaque être humain qui le différencie de son semblable. Nous ne sommes pas des clones les uns des autres heureusement.
En tout cas, personnellement, je suis très heureux de ne pas être d'accord avec tout le monde en ce qui concerne les goûts et les couleurs ; cela me prouve que je suis moi et que cela, personne ne peux me le prendre. Si tout le monde me trouvait beau, gentil et intelligent, sachant que c'est impossible, je ne pourrai pas vivre au milieu de tous ces menteurs et hypocrites. Il vaut donc mieux pour moi que de temps en temps il y en ait pour me traiter d'imbécile ; cela me rassure car je me dis que je ne suis pas meilleur que les autres (ce qui m'isolerait par rapport au commun des mortels), et cela me fait plaisir d'avoir en face de moi quelqu'un d'honnête qui dit ce qu'il pense ce qui est de plus en plus rare de nos jours.
En outre, j'ai en face de moi un être normal qui exerce son discernement, fait fonctionner son intelligence, exprime sa façon de voir les choses et me fait du bien en me mettant quelquefois devant mon fait ce qui ne peux nuire au développement de ma croissance intellectuelle.
J'ai en plus la satisfaction d'être resté moi même et ce sentiment bien agréable de n'avoir rien à me reprocher, la conscience tranquille.
Je dois reconnaître qu'il n'en a pas toujours été ainsi et me souvient de certaines époques délirantes où je rasais les murs ou « évitais » de rencontrer certains de mes contemporains sachant que si je les croisais dans la rue ou ailleurs je pourrais avoir des comptes a rendre et qu'il vaudrait mieux ne pas chercher la confrontation. La fuite quoi ! Comprenez vous pourquoi j'étais si seul ?
Vous voyez que petit à petit on en vient à dévoiler les causes de la solitude.
Non, cette « maladie » n'est pas une fatalité mais bien la cause d'un ou des comportements que si l'on n'y pense pas (ou si l'on les occulte) ne peuvent que nuire au bon déroulement de nos relations avec les autres.
Nous reviendrons sur ce vaste sujet que sont la solitude, ses causes et sa « guérison » mais voyons d'abord, pour poursuivre cette étude quels sont les autres problèmes que nous rencontrons dans la vie de tous les jours.

Sortir du stress

Le stress.

Voilà un grand mot lâché.
Nous éliminerons volontairement le stress causé par un surcroît de travail ou le stress passager causé par une situation temporaire comme un ennui familial ou professionnel. Dans ce cas si le mal persistait le problème résolu, il faudrait se poser la question de savoir si son origine n'est pas cachée un peu plus profondément en nous et les lignes qui vont suivre nous ouvrirons les yeux sur les raisons chroniques du mal du siècle ou du moins défini comme tel.
Remarquons tout d'abord que le stress est toujours accompagné d'angoisses, de questions et d'insécurité.
Le « stressé » est nerveux, irritable, insomniaque, mal dans sa peau et toujours à la recherche (dans des pilules ou des techniques de relaxation) de la paix qu'il ne peut trouver malgré ses efforts et ceux de son entourage.
Il cherche de l'aide auprès de « spécialistes ». Qu'ils soient les autres malades (qui conseilleront leurs trucs et systèmes), ou les membres patentés du corps médical ou assimilés. Les « conseilleurs » deviendrons vite des béquilles et même parfois de véritables gourous pour le malheureux dépassé pas son problème qui se retrouve bientôt à la merci de gens qui bien souvent ne s'intéressent pas à sa souffrance mais à leurs propres problèmes irrésolus ou à son porte-monnaie.
Cela veut-il dire qu'il ne faut pas consulter ? Non, Mille fois non. Il est toujours très bon de confier ses peines et ses fardeaux à une oreille attentive et disposée à vous aider à franchir un cap difficile, mais, car il y a un mais, le choix de votre interlocuteur n'est pas toujours judicieux et doit être fait avec la plus grande prudence.

Quand j'ai créé la structure d'accueil que je dirige, j'ai lancé un appel à bénévolat au travers d'une association spécialisée qui m'a très gentiment envoyé des postulants pour fonctionner dans l'œuvre d'entraide des malheureux de notre ville.
Tous les gens qui se sont présenté étaient plein de bonne volonté et prêt à s'investir dans cette tâche d'écoute et de conseil, persuadés qu'il suffit d'avoir souffert (et de souffrir encore), pour être qualifiés dans l'accompagnement des personnes en grande difficulté.
Grande a été ma surprise, lors d'entretien individuels avec ces personnes, que la plupart(pour ne pas dire la quasi totalité) étaient en situation de détresse, de grande solitude, miséreuses, déprimées et souvent au bord du suicide.

« Un aveugle peut-il conduire un autre aveugle ? »
Un patron de bistrot peut-il convaincre un alcoolique de ne plus boire ? C'est difficile n'est-ce pas ?

Une personne ayant un problème est fragile et celui qui l'aide joue en quelque sorte temporairement un rôle de tuteur (comme pour aider une plante à pousser droit) ; il est le référent et doit être fort car, en plus de son propre poids, il doit porter celui de l'autre et nous savons tous que c'est quelquefois très lourd pour celui qui se donne de la peine. Alors, qui choisirai-je pour m'aider à résoudre ce qui me préoccupe ?
La personne en question doit aussi être disponible, aimante, honnête, discrète, bien dans sa peau et surtout confiante dans son avenir et dans le vôtre. Combien avons nous rencontré de ces éducateurs qui « n'y croyaient pas » !
Il faut donc bien choisir votre écoutant ; Un écoutant tranquille et intègre qui ne vous trahira pas et déjà, vous pouvez rayer de votre liste ceux dont les critères ne correspondent pas. Mais alors me direz vous, qui irai-je voir. ?
A ma connaissance, le seul qui ne vous trahira pas est encore vous même ; Commencez par celui là
Aussi faut-il que vous ayez décidé d'aller au fond des choses et d'en finir une bonne fois avec votre torture. Sommes nous d'accord ?

Nous avons vu que le « stressé » était angoissé et insécurisé. Il a peur mais, de quoi a-il peur au juste ?
Les récentes études de la psychologie moderne ont mit en relief les besoins de tout être humain normalement constitué et entre autre son besoin d'appartenance à un groupe ce qui lui pose bien des problèmes avec son identité propre.
Nous avons vu plus haut que l'homme se « maquille » afin de paraître comme les autres et que ça ne lui réussit pas toujours heureusement. Il y a en effet toujours un décalage entre l'être et le non être et c'est une bien grande source de conflit que de vouloir concaténer les deux.
Madame, Monsieur, il va falloir choisir ; Vous ne pouvez pas être celui-là et son contraire sans risquer de déclencher en vous une bataille, une vraie guerre, qui mettra à rude épreuve votre tranquillité émotionnelle et vous rendra bien nerveux.
Nerveux ? Tiens, on y vient. Nerveux égale nervosité égale questionnements donc insécurité donc angoisse. Nous y sommes.
Le stress est là et vous n'y pouvez rien; Pour le moment.

Vous comprenez que le stress n'est en fait qu'une banale querelle à l'intérieur de vous même et si Freud ou Lacan expliquent cela a peu prés avec leurs tonnes de bouquins, un certain Jacques, il y a Deux Mille ans nous disait en quelques simples phrases :

« D'où viennent les luttes, et d'où viennent les querelles parmi vous, sinon de vos passions qui guerroient dans vos membres ?
Vous convoitez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, sans rien pouvoir obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.
Vous demandez et ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de tout dépenser pour vos passions. »

La Bible : Jacques Chapitre 4, Versets 1 à 3

Tout donc se passe à l'intérieur.

  • Un tel assassine sa femme, non pas qu'elle avait fait quelque chose, mais parce qu'elle lui échappait.
  • J'en veux à mon nouveau chef de service non pas qu'il soit idiot mais parce que je comptais sur la promotion à sa place.
  • Je ne dors pas la nuit à cause de mes ennuis d'argent mais avais-je tant besoin de cette nouvelle voiture ?
  • Je ne trouve pas d'âme sœur pour la vie mais suis-je disposé à tout partager ?
  • Je suis tout le temps stressé sans raisons mais n'ai-je pas en secret un violent désir illégitime ?

Avez vous compris ?
Vous savez, le cœur de l'homme est tortueux et, à cause de notre insensibilité chronique, nous masquons bien souvent, trop souvent, les mauvais désirs (les mauvais penchants) et l'expression de notre égoïsme (et de notre égocentrisme) omniprésent.
Or, l'homme a été créé au départ une créature parfaite et il ne faut pas s'étonner si il y a bagarre entre ce qui est et ce qui devrait être. Si vous frottez deux pierres l'une contre l'autre, cela fera des étincelles et finira par allumer un feu, et le feu, ça brûle. Si cela brûle au dedans de vous, ne vous tracassez pas et cherchez plutôt ce qui alimente l'incendie. De toute façon, il y a quelque chose, et un peu de bon sens et d'honnêteté de votre part mettrons à jour ce qui en réalité ne va pas dans votre vie.
On essaie ?

Il parait que « faute avouée est a demi pardonnée ».
Déjà, vous devez vous sentir mieux et avez compris que votre malaise n'est pas une fatalité. Il ne vous reste plus qu'a faire un check-up et, sans aller jusqu'à l'introspection, vous demander, en reprenant vos problèmes un par un, si quelque part vous n'avez pas fait quelques infidélités à votre conscience.
Tout cela va nous emmener à sortir de la déprime.

La déprime, c'est quand tout va mal.

* Je gagne de l'argent mais je suis fauché,
* J'ai des amis mais ils ne m'aiment pas (curieux pour des amis)
* Mon travail ne m'intéresse pas
* Les gens ne m'aiment pas
* Je ne m'aime pas,
* Je ne les aime pas
* Qu'est-ce que je fait là ?
* Où irais-je en vacances (Non, pas là ni là)
* etc. etc...(je n'aime pas les etc.)

Bref, je déprime complet et j'ai perdu la joie de vivre.
Là, il faut réagir ; non seulement ce n'est pas drôle mais ce n'est pas normal parce que si j'ai été créé avec le rire et la bonne humeur c'est pour m'en servir et je ne vais pas m'en priver.

Tout ce que nous avons dit au long de ces chapitres vous a fait comprendre qu'en fait, cela ne sert pas à grand chose de se faire de la peine inutilement et que la meilleure façon de se sortir de son marasme est de se demander si cela vaut bien la peine de se tracasser pour ce qui sont des erreurs que nous considérerons désormais comme passées.
Bien sûr, j'ai des tas de raisons pour expliquer ma déprime, mais la question que l'on pourrait poser est :
« Cela en vaut-il vraiment la peine ? »

Récapitulons.

La solitude :

Je ne suis plus seul parce que j'ai compris que c'est moi qui en fait m'isolais en me comportant comme un type que les gens repoussent comme n'étant pas une individualité mais une mauvaise copie d'eux mêmes.
J'ai compris que je dois rester moi, que je leur plaise ou non et ils n'ont plus rien à me reprocher ; En principe.

Le stress :

Je suis débarrassé de mes conflits intérieurs causés par des désirs inavoués et suis calme, tranquille et heureux d'être ainsi ; Au moins je dors bien la nuit et ne culpabilise plus d'avoir à prendre des drogues plus nocives les unes que les autres. La paix est là ; Comme c'est bon !

Normalement, je ne devrais pas déprimer, alors, pourquoi est-ce que je déprime ?
Je déprime parce que je ne suis pas tranquille. J'ai peur de quelque chose ; J'ai peur de l'avenir.
Ce n'est pas l'avenir avec un grand A qui me préoccupe (quoi que encore), mais l'avenir immédiat.

- Que ferais-je demain ?
- Qui rencontrerai-je ?
- Mes amis ne me laisseront-ils pas tomber ?
- Quand je serais vieux ?
- Serais-je seul quand je serais vieux ?
- Et la mort....?

Et si Dieu existait ...

Maintenant, il va falloir chercher la ou les raisons pour lesquelles vous déprimez.

A première vue, les causes pouvant être multiples, cela ne paraît pas être facile, mais, si nous essayons plutôt d'y voir plus clair sur la réalité de cette crainte qui vous oppresse ?

Dans mon expérience personnelle, j'ai remarqué que la plupart du temps mes craintes étaient injustifiées et c'est en faisant cette simple constatation que je réussi à en éliminer la plupart.

Par exemple: Quel temps pour demain. ?
C'est embêtant, j'ai prévu un pique-nique avec mes amis, tout est prêt, la journée sera merveilleuse et tout et tout mais je me demande si il fera beau.
En cette saison, le vent souffle souvent et c'est bien connu, le vent emmène la pluie et ce serait dommage de voir une si belle journée gâchée par un temps pourri que l'on n'attendait pas.
Voyons, faisait-il beau aujourd'hui ? oui, mais cela ne veut rien dire d'autant plus que tout peut changer d'une minute à l’autre.
Flûte ! J'ai bien peur que notre sortie soit bien compromise et je m'en veux de ne pas avoir consulté la météo ce soir (quoi que la météo dise souvent des âneries).

Remarquez, cher lecteur, que, sans aucune raison, je me suis laissé convaincre qu'il pourrait pleuvoir demain, que la fête pourrait être gâchée et que je me suis imposé une petite culpabilité au passage.
Je me suis créé ma propre peur sans seulement me dire qu'après tout, une journée avec mes amis est toujours une journée avec mes amis ; même si il pleut ce qui ne serait pas dramatique d'autant plus qu'il faut bien de la pluie pour faire pousser les salades que je suis bien content de manger lors de mes pique-nique.
Certains appellent cela être « philosophe » ou optimiste, statut qui serait réservé à une minorité seulement de nos contemporains.
J'ai une bonne nouvelle pour vous ! Vous aussi pouvez être comme cela ; il vous suffit de refuser de vous laisser entraîner au pessimisme qui n'a jamais fait de bien à personne.
En tout cas, mes craintes de tout à l'heure n'étaient absolument pas justifiées et il en va de même pour un bon nombre de nos angoisses qui, si nous leur laissons prendre le pas sur notre mental (contrôler notre mental), risquent de déformer la réalité des choses naturelles et nous entraîner vers la paranoïa voire la schizophrénie.
Dieu merci, vous n'en êtes pas encore là ; vous ne liriez pas ce livre. Il est donc encore temps pour vous de réfléchir à votre condition et de vous demander si tout cela ne vous rappelle pas quelque chose.

Nous voyons donc que la plupart des craintes, angoisses et que sais-je encore sont créés de toutes pièces par votre imagination débordante. A vous, à chaque fois que les mauvaises pensées vous assaillez, de trouver la parade en disant :

« Est-ce que c'est vrai ? »

Par exemple, on vous dit que votre belle mère a dit du mal de vous. Alors, avant de vous rebiffer, cherchez à savoir si cela est vrai, et, si par malheur la réponse était l'affirmative, ne vous laissez pas détruire par les mauvaises langues (celle de votre belle mère et celle du délateur), mais dites vous plutôt que chacun a le droit de penser ce qu'il veut et de se salir la bouche avec des calomnies.
Mais peut-être votre orgueil est-il froissé par des allégations mensongères ou non, et le problème est que vous avez du mal à avaler l'insulte faîte à votre petite personne. Alors, plutôt que de penser à vous éliminer en vous jetant sous un train, éliminez plutôt votre orgueil source de bien des maux.

Oui, l'orgueil est la source de bien des problèmes.

Ne dit-on pas que l'orgueil est la cause de la chute de l'homme quand on parle de sa création dans la genèse des jours racontée par la Bible) ?
En bref, l'homme aurait refusé Dieu et Sa sagesse pensant mener sa vie comme il l'entendait en se passant de son créateur et de ses conseils. On a vu ce qu'il en est advenu (de l'homme) et certains vont même jusqu'à le comparer à une bête sauvage.
Malgré sa science et sa technicité, nous devons bien reconnaître que la nature humaine est bien compliquée et sujette à des actions et réactions qui nous réservent souvent bien des surprises.
Plus nous allons, plus nous trouvons l'homme en situation de faire ce qu'il veut, méprisant son semblable, décidant que sa loi est bonne, donc la meilleure, n'hésitant pas à marcher sur le corps de son contemporain pour obtenir ce que lui a décidé.
Autrement dit, ce que je veux est mieux, donc je suis le meilleur. Je pense que nous avons trouvé la bonne définition de l'orgueil et par la même occasion le pourquoi de ce qui ne va pas en chacun d'entre les hommes.
J'ai donc voulu, consciemment ou non, qu'il fallait que tout se passe comme je l'ai décidé, mais hélas, il semble que cela ne se passe pas toujours comme je l'avais imaginé. Je suis devant un mur qui m'empêche d'obtenir ce que j'ai décidé par les voies que j'avais calculé, et, ne comprenant pas pourquoi, ou je tape la tête contre ce mur ou, selon mon tempérament, je reste boudeur ce qui ne résout rien de la situation mais me met dans une situation d'échec impitoyable. C'est là que je me bloque et me met à barjot ter.

Si je prends un peu de recul, je remarque qu'il s'agit de ma réalité et un peu de bon sens me ferait reconnaître que nous sommes des millions et des milliards à avoir notre propre réalité et qu'il est donc impossible à tous ces individus de fonctionner ensemble avec leurs propres lois comme je voudrais bien le faire moi (encore moi).
Pour que nous puissions fonctionner ensemble justement, il faut une autre loi qui n'est en aucun cas la mienne et à laquelle je dois me plier sous peine de me heurter constamment à ses édits.
Cette loi m'échappe et pourtant est située à l'intérieur de moi et il se trouve que je suis sans cesse en lutte contre elle et c'est pour cela que comme le stress et la solitude, la déprime apparaît au moment où l'on s'y attend le moins.
Comment s'appelle cette loi et en fait, d'ou vient la déprime ?

Les gens heureux ne dépriment pas

La déprime vient du fait que tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait ; La preuve, les gens heureux ne dépriment pas.
On pourrait d'ailleurs se demander comment ces gens font pour être heureux. La réponse est assez simple.
Ils sont simples, ils n'envient pas, ils ne cherchent pas querelle (on n'a pas dit : ils sont gentils), ils se contentent de ce qu'ils ont, ils ne se fâchent pas pour un oui ou pour un non, ils aiment et ils sont aimés.
A propos d'aimer, nous pouvons rapprocher ce qui précède d'un autre passage grappillé dans la Bible et écrit par Paul un contemporain de Jacques.

« L'amour est patient, l'amour est serviable, il n'est pas envieux ; il ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. » 1 Corinthiens 13 :4-7

Et la déprime dans tout cela ?

Les gens heureux répondent aux critères dictés par la loi qui n'est pas celle des solitaires, des stressés ou des déprimés. Ce ne sont pas eux qui ont quelque chose en plus, ce sont les autres, les pauvres, qui ont quelque chose en moins.

Les pauvres car c'est une grande pauvreté que de ne pas connaître la joie, la paix et le bonheur.
Nous ne parlons pas évidemment des émotions que procurent un ou deux verres, un ou deux joints ou assimilés ; Nous sommes contre toutes drogues qu'elles soient pilules, religion, philosophie ou autres ; il s'agit de la quiétude permanente que ni rien ni personne ne pourra vous voler.
Si vous voulez m'en croire, il ne vous reste plus qu’à tendre la main pour la saisir.

La voyance

Certains vont chercher cette joie, cette paix et cet amour là où l'on leur dit qu'ils se trouvent.
Ce n'est pas idiot ; Partir à la recherche de la Vérité quitte à prendre des raccourcis même si quelque fois on ne sait pas toujours où l'on met les pieds.
C'est un peu comme si l'on partait en voyage.

Mon premier voyage m'a mené au Proche Orient.
Un peu par hasard, beaucoup par lassitude ; J'avais vingt ans et le temps devant moi. Je ne savais pas quoi faire et ma solitude me faisait sans cesse rechercher des horizons nouveaux.
Je ne savais pas encore que le mal était en moi et qu'il m'accompagnait sur les routes du monde. « La solitude, ça n'existe pas. » disait à l'époque le poète, mais moi, je savais bien qu'elle collait à ma peau mais voulais croire qu'un jour je trouverais le lieu pour arrêter ma quête et l'amie pour reposer mon cœur.
Autant dire tout de suite que ces quinze années d'errances au travers de 35 pays, tous plus beau et accueillants les uns que les autres ne m'ont pas servis à trouver la paix ; Au contraire, bien que jouissant au mieux à travers drogues et aventures, l'esprit s'est flétri et mon âme s'est asséchée.
La déception était au rendez vous.

J'avais construis ma vie sur l'idée qu'a force de chercher, ma chance viendrait tôt ou tard, et si elle n'était pas ici, elle était là, de toute façon forcément quelque part.
Sans que je les provoques, les circonstances m'ont menées d'une situation à une autre me trouvant tour à tour ouvrier, beatnik, drogué semi clochardisé, magicien d'opérette, voyant extralucide, représentant de commerce et bien d'autres choses encore qui n'ont fait traverser bien des couches de la population, des sociétés aux mentalités toutes aussi contradictoires les unes que les autres.
C'est vrais, les émotions ont été bien souvent au rendez vous, mais la paix et la tranquillité de cœur que je connais maintenant me faisaient cruellement défaut. En fait, je comprends aujourd'hui que je ne savais même pas ce que c'était.
Bref, je cherchais le bonheur et un sens à ma vie, et, essayant quelque fois de donner un coup de pouce au destin, me lançant à corps perdu dans ces expériences qui, bien qu'appelées « spirituelles » me laissaient toujours le goût amer de la solitude, et du sentiment de l'encore raté.
C'est un peu comme à la sortie d'une boite de nuit dans laquelle nous espérions ce soir encore trouver l'homme ou femme de notre vie. C'est le vide que nous avons rencontré, et la peur ; La peur que ce vide se prolonge.
Alors, on essaye autre chose.

On s'inscrit dans un club de rencontres, on milite dans une association (dont on se fiche du combat), on fréquente une église pour demander au "Bon Dieu " ... et, Dieu n'accordant pas le désir, on va voir la voyante qui saura bien prédire un horizon heureux.
Or, la voyante sait très bien pourquoi vous venez et vous en donne pour ce que vous en voulez ; Mais, ce que vous voulez est-il légitime ? Oui, sans doute. !
Oui, sans doute croyez-vous. Mais, si vous ne l'avez pas trouvé, si Dieu Lui-même ne vous l'a pas donné, une voyante peut-elle vous le procurer ? D'où lui viendrait ce pouvoir si Dieu justement...

Madame, Monsieur, où avez vous mis les pieds ? Ou avez vous mis votre confiance ? La nature est-elle si sévère avec vous pour que vous défiiez ainsi ses lois que vous n'êtes sans doute plus bien sûr maintenant de tout à fait connaître ?

Arrêtons nous un peu et faisons une pause. Reprenons ces vérités et voyons où nous avons raté, voyons où nous avons fauté.

Les lois

« Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. »

Philippiens 4 :8

Avez vous bien réfléchi maintenant. ?
Les lois que vous avez suivies, celles qui sont les vôtres, ont-elles une relation avec celles de la nature et de Celui qui l'a créé ?
Bien sûr, vous pouvez prétendre que vous ne croyez pas en un être bon et suprême qui aurait créé l'univers et veut vous éviter la souffrance. Bien sûr, vous pensez encore que vous allez vous en tirer tout seul, mais, autre analyse, si nous sommes honnêtes, ne reconnaîtrons nous pas que nous n'avons pas réussi avec « nos » lois et que nous n'avons pas seulement essayé d'admettre que cette loi qui nous dépasse pouvait avoir une certaine réalité.
En fait, c'est que nous ne voulons pas admettre cette loi là, nous voulons suivre notre propre loi et, cela est significatif, nous persistons dans nos erreurs tout en sachant bien que nous faisons fausse route. Serions nous tous idiots. ?

« Tous suivent leur propres voies »

La loi qui est la bonne, la vôtre ou celle d'un autre est transgressée et, une fois de plus, comprenons la source des conflits qui règnent en dehors et en dedans de nous. Nous reviendrons plus tard sur cet aspect des choses mais je vous demande un peu de patience car, si reconnaître ses erreurs est une chose somme toute facile quand on a assez souffert, nous sommes tellement attachés à ce que nous pouvons commencer appeler notre péché, qu'il faut un miracle pour être séparé de ce qui nous tourmente et se plaît à détruire notre félicité.

Les remplacements

La voyante ou certains thérapeutes bien intentionnés vous ont vendu du vent.
La solitude, le stress et votre « misère » persistent et vous ne pouvez plus vivre. Vous êtes dépassés par votre (vos) problème(s) et cherchez par tous les moyens de vous en sortir. C'est normal ; c'est l'instinct de survie, et encore heureux que cet instinct se manifeste car sinon vous seriez déjà mort. La nature, quoi que l'on en dise, fait vraiment bien les choses.
Les pensées de suicide, dans ces moments là, pointent le bout de leur nez et il faut, pour lutter contre cet isolement, que l'on trouve les moyens d'évacuer cette terrible angoisse qui vous tient et ne veut plus vous lâcher.
Alors, on va(inconsciemment) mettre en place des moyens de substitution, qui vont, selon les circonstances du moment ou le milieu dans lequel nous évoluons, nous apporter momentanément la paix, l'oubli et peut-être occulter(temporairement) le trouble qui mine et détruit lamentablement notre être intérieur.

  • Celui ou celle qui aura été chassé de chez lui, suite à une séparation par exemple, va fréquenter les bars et autres lieux publics où l'on se rencontre autour d'un verre ou deux, et remplacer la chaleur du foyer par les vapeurs euphorisantes de l'alcool et « l'amitié » d'autres solitaires en manque comme lui de relations affectueuses.
  • Le jeune « incompris » fuira l'univers familial cotonneux et trouvera son évasion dans la fumé bleu des joints, des cocktails détonants de la défonce et finalement dans la poudre dure qui l'aura séduit, tuant perfidement en lui ce qui pouvait rester d'enfance et lui volant l'innocence qu'il n'aura pas su garder.
  • L'employé modèle traitera son insomnie aux barbituriques et ne verra pas que son entourage le guette et remarque sa tristesse et sa désillusion.
    L'on cherchera le « contact » dans n'importe quelle entreprise et en particulier dans ces groupements de gens (aux philosophies souvent contradictoires) qui promettent salut, richesses, bonheur et amour garanti.

C'est comme cela que l'on se retrouve dans une secte qui vous entourera tant que vous accepterez ses idées et offrez « volontairement » votre argent et identité, mais malheur à vous si vous contestez l'enseignement qui parle de liberté mais fait souvent de vous l'esclave d'une communauté anthropophage.
Vous chercherez aussi le salut en sacrifiant votre corps et votre âme à un (une) autre qui, si il ne vous épouse pas, meuble ce temps bien dur qui vous parait si long.

Peut-être faut-il s'arrêter une minute.

Les gens heureux (suite)

Il est parfaitement légitime pour un être humain normalement constitué de désirer fonder un couple donc une famille.
Ce désir intime repose sur la loi de la nature (tiens, on y revient) et rien de plus normal que d'aspirer à la quiétude d'un foyer aimant et sécurisant.
Le malheur est que dans notre obsession d'arriver à ce but (rappelons-le légitime), nous sommes prêts, dans notre folie, à accepter n'importe quel sacrifice, n'importe quel compromis.
Oui, bien sûr, certains d'entre nous ont commis de terribles erreurs en croyant aimer ou être aimé, et là encore, la désillusion est venue frapper à la porte. Il est désormais trop tard et les « si j'avais su » n'ont plus aucune force devant les regrets et promesses « que l'on ne nous y prendrait plus ».
Dans ces moments, nous sommes encore plus fragiles, vulnérables et, paradoxalement, nous acceptons de recommencer une « expérience » avec un autre en nous disant que nous profiterons des erreurs passées.
Comme « Chat échaudé craint l'eau froide », nous voulons limiter les risques et faire ce que nous appelons pudiquement un « mariage à l'essai » en acceptant de construire à nouveau sans officialiser la chose donc sans prendre d'engagement.
Autrement dit, on veut construire des murs sans les fondations et faut-il s'étonner si à la première escarmouche les murs s'écroulent encore sans que l'on ait vu la maison se fissurer ?
Amis, soyez réalistes, si l'un ou l'autre membre de votre couple refuse de s'engager pour une relation durable, c'est qu’il (qu'elle) n'est pas sûr(e) de l'avenir et que votre union ne repose sur rien, ne ressemble à rien et ne peut vous apporter que de la désillusion, du malheur et de la souffrance.
C'est avant qu'il faut y penser et revenir dans le droit chemin si vous ne voulez pas vous perdre.

Nous avons actuellement en France deux divorces pour trois mariages ; Ces statistiques ne tiennent pas compte des couples non officialisés (donc inconnus) et des mariages qui ne « tiennent » seulement que pour des questions d'intérêts mais sont déchirés de l'intérieur avec les conséquences habituelles pour les enfants, les intéressés eux mêmes et leur entourage.
Quelle est la somme des êtres humains seuls dans leur détresse consécutive à une relation matrimoniale ratée ?
Combien de morts (crimes passionnels, suicides), de vies gâchées, d'enfants perturbés, de familles déchirées, de pleurs et de souffrances ?
Moi je dis stop. Arrêtez le carnage ! Si vous n'êtes pas encore victimes, ne soyez pas meurtriers et refusez l'union dite libre qui n'apporte que vents, tempêtes et désolations.
Attendez plutôt la certitude. Être seul, même en situation difficile, est bien moins pire que mal accompagné ; Le croyez vous ?
Quand vous aurez fini de lire ce livre, un espoir sera né et un horizon nouveau sera devant vous ; Un peu de patience, encore un peu de patience.

Dans mon ancienne vie

Dans mon ancienne vie, il me fallait tout tout de suite et je ne reculais devant rien pour obtenir dans l'immédiat ce qu'il me fallait pour m'aider à vivre.
Les drogues, l'alcool, les femmes, les voyages et aventures, tout était bon pour calmer mon mal être et combler le vide qui grandissait chaque jour un peu plus.
il n'en est plus ainsi aujourd'hui.
Malgré mon désir, j'ai attendu des années pour écrire ce livre et suis très heureux de pouvoir confesser cela aujourd'hui. Je sais que ce que je vous raconte est vrai et, même si encore je n'obtiens pas toujours ce que je voudrais quand je le voudrais, j'ai l'intime conviction que je suis sur la bonne route et que la paix que je vous apporte est indestructible pour celui ou celle qui aura su ou plutôt voulu saisir la main secourable qui est tendue vers lui. Écoutez encore.

L'intrus

Vous le voyez, nous faisons le tour de quelques unes de nos façons de procéder qui, le croyons nous, nous apporterons le bonheur ou un remplacement au bonheur auquel nous avons droit.
Parmi les chemins que nous empruntons, il en est un, fréquent, qui là encore nous emmène dans tous les cas vers une voie de garage.
Nous somme donc seul avec notre problème et l'incompréhension de ceux qui nous entourent ou qui n'ont pas su nous écouter, et cherchons une épaule bienveillante sur laquelle poser notre tête.
L'épaule en question est, du moins nous le croyons, en général dépositaire de ce que nous cherchons ardemment et, pour une raison ou pour une autre(sentiments, attirance physiologique, avantages de tout ordre etc.), se laissera aisément convaincre de vous apporter ce qu'il vous manque le plus.
Là, danger !
Vous allez chercher ailleurs ce qu'il manque dans votre couple, lequel existe justement pour vous apporter l'équilibre et paliers à vos besoins naturels de quel ordre que ce soit.
La logique voudrait qu'il faut régler le problème à l'intérieur du couple car aller chercher ailleurs ne résoudra rien et contribuera à creuser le fossé qui vous sépare de votre conjoint.
La confiance disparaît, le mensonge s'installe, l'inquiétude se fait jour et le fardeau devient plus pesant,
« L'autre » prend de l'importance, le mépris pointe le bout de son nez, le malaise s'étend et l'être aimé s'en va.
Qu'il soit physique ou moral, l'adultère a pris sa place et un des plus terrible ennemie de l'homme et de la femme s'est installé dans la maison. Cela en est fini de la complicité entre mari et épouse ; Un étranger a envahi notre espace et vous êtes d'accord que l'un des trois devra quitter les lieux si l'on ne veut pas que la vie devienne un enfer.
Si cela est votre cas, avant toutes choses, chassez l'intrus impitoyablement avant qu'il ne vous détruise vous et celui ou celle que vous avez promis d'aimer.
L'intrus est un voleur, il n'a que des promesses ; La séduction qu'il a développé pour vous emmener dans ses filets, il l'a développé sur d'autres et le fera encore. Son seul but, détruire votre foyer, vous détruire vous même et dites vous bien que renoncer à votre "légitime" pour un bandit n'est pas une bonne affaire ; Ce monstre détruira votre vie, celle de vos enfants, de votre famille, de vos amis et la preuve qu'il vous trompe est qu'il n'existe pas ; Seul son nom existe, Adultère.
Vous qui avez une liaison avec une femme ou un homme marié(ée), dans le plaisir que vous prenez, dans le risque que vous n'assumez pas et, malgré vos bonnes intentions sans doute, dans le mal que vous faites, vous ne savez pas que si dés le départ vous trompez une famille entière, personne ne pourra jamais plus vous faire confiance sous peine de voir la même chose lui arriver car, « épouser » un trompeur, c'est comme marcher sur une planche savonnée et on a toutes les chances de se casser la gueu...
L'aviez vous vu comme cela ?

Tout au long de ces pages, vous avez remarqué que nous n'avons pas parlé de morale mais de choses pratiques qui conditionnent notre vie de tous les jours. Nous laissons en effet volontiers la morale aux moralistes, la philosophie aux philosophes et la religion aux religieux.
A propos de religieux, sans vraiment changer de sujet, entretenons nous ensemble des mœurs et pratiques, bonnes ou mauvaises, de ces gens qu'on respecte, allez savoir pourquoi, mais qu'on s'efforce de ne point imiter.

Les religions

Remarquons tout d'abord que les livres saints, dans leur ensemble, prêchent ce que l'on appelle « la bonne parole » mais que finalement, assez peu de leurs adeptes pratiquent ce qu'ils enseignent.

« Pratiquez ce qu'il disent et ne les écoutez pas seulement » précisait Jésus à ses contemporains.
Que l'on soit croyant ou non, il nous faut reconnaître que ce que disait cet homme avait son poids de vérité et que sa pratique prouvait et prouve encore aujourd'hui le bien fondé de sa prédication.
Ce qu'il raconte, en fait, n'est pas autre chose que la Parole de Dieu Lui même et, si on nomme cela « La bonne parole », c'est que justement ces paroles sont bonnes.
Si nous relevons les plus connus des passages de la Bible, » Tu ne voleras point », « Tu ne commettras pas d'adultères », « Tu honoreras ton père et ta mère », et bien d'autres encore, nous devons remarquer que chacun de ces conseils sont justes et logiques car nous connaissons tous les conséquences de leurs transgressions. Ces paroles sont la sagesse même et je brûle d'envie de vous poser la question : Qu’en avez vous fait ?
Bien sûr, vous répondrez que vous ne volez pas, que vous ne trompez pas votre conjoint et que vous visitez votre vieille maman chaque semaine.
Fort bien, mais dans la réalité et au regard des analyses que nous avons déjà faites ensemble, nous voyons que notre propre justice ne tient pas très bien à l'examen d'autant plus que ce même Jésus prétend que « celui qui pèche contre un commandement pèche contre toute la loi. »
Intéressant n'est-ce pas ?
Cela veut dire que celui qui est en état de péché est en abomination devant Dieu et qu'il devra assumer les conséquences de ses actes.
Nous n'allons pas faire un cours de catéchisme mais seulement remarquer, et étudier, la relation étroite qu'il existe entre le péché et la bonne santé spirituelle de tous en chacun.

Acceptons tout d'abord l'idée que l'homme est constitué d'un corps, d'une âme et d'un esprit. Ces trois valeurs sont, nous allons le voir indissociables
Le corps, tout le monde sait ce que c'est ; Il est, gros, maigre, grand, petit, joli ou non selon les critères et appréciations de chacun, et ne nous pose pas vraiment beaucoup de problèmes si ce n'est dans les cas d'abus alimentaires ou d'accidents malheureux y compris la maladie qui lui apporte parfois bien des souffrances.
L'âme, c'est le siège des sentiments. Ce sont les émotions (la peur, l'amour, la haine, la joie etc.), et nous remarquons déjà qu'elle est en étroite relation avec le corps car si par exemple j'ai mal partout, mon moral sera au plus bas. Inversement, si je n'ai pas le moral, il y a de grandes chances que je sois victime de courbatures ou que mon estomac soit contracté ; Ne parlons pas des nerfs soumis parfois à de bien dures épreuves.
L'esprit, lui, on ne le voit pas de nos yeux et on ne le touche pas de nos mains.

Regardez bien votre voisin ; Que voyez vous de lui ?
Vous voyez une façade de chair qui parle, saute, rigole ou conduit sa voiture en chantant (ou vociférant). Vous savez qu'il a un cœur, des poumons et des intestins, mais c'est a peu près tout ce que vous savez de lui.
Oui, mais tout cela ne fait pas votre voisin. Comme vous, il pense, réfléchit, décide, croit, refuse, désire et vit de la manière qui lui fait le plus plaisir. Bref, il a quelque chose qui ne se voit pas et est partie intégrante de lui-même. Ce quelque chose, si il ne l'avait pas, il serait mort et on peut aussi remarquer que dés qu'un homme meurt, son corps ne subsiste pas et se décompose très rapidement. On dit alors que son esprit l'a quitté.
Cela prouve donc que l'esprit existe et qu'il a une importance capitale sur le devenir de l'être humain, et nous allons voir qu'il a son mot à dire même si il est invisible et si l'on ne s'en préoccupe guère.
En fait, l'esprit est l'essence même de la vie qui anime notre petite personne et il serait intéressant de se demander où il est, comment est-il fait, et comment influe-t-il sur notre être intérieur et extérieur.
Nous ne nous lancerons pas dans la métaphysique ; laissons cela aux spécialiste.
Remarquons seulement que notre esprit est une entité à part entière et que son influence sur nous dépend bien sûr de sa bonne santé
Votre corps, pour qu'il soit en bonne santé, vous le nourrissez convenablement avec de la viande et des légumes.
Votre âme, si vous la nourrissez avec de la violence (cinéma et TV entre autre) et de la haine, je suis persuadé que cela ne doit pas aller bien fort tous les jours de votre vie.
Votre esprit, quoi que le prétendent certaines philosophies ésotériques, vous ne pouvez pas le contrôler ; il fait partie de ces choses qui nous échappent et ce n'est pas possible de le changer vous même. Si quelqu'un avait réussi, cela se saurait.
L'esprit est le principe même de la vie (avec un grand V).Vous n'avez pas décidé le jour de votre naissance et ne décidez en principe pas non plus celui de votre mort. Malgré les dires de certains spécialistes (genre gourous ou métaphysiciens plus ou moins apprentis sorcier), vous ne pouvez gérer votre esprit car il ne vous appartient pas.
Vous savez bien que ce n'est pas vous qui l'avez créé ; C’est Dieu (que vous y croyez ou non) et c'est Dieu seul qui pourra vous le donner ou vous l'enlever.
L'esprit fonctionne comme le reste de la nature avec des lois. Ces lois ne sont pas celles des hommes qui, malgré leurs efforts, ne parviendrons jamais à gérer ce qui ne leur appartient pas a moins d'être comme des dieux voire plus fort que Dieu et c'est peut-être là que le bat blesse.
Nous, créatures terrestres, voulons vivre avec d'autres lois que celles confiées par notre créateur qui, on s'en doute bien, nous fait vivre pour la paix, la joie et l'amour. Alors, question : Avec quelles lois fonctionne notre esprit ?

Chers amis, peut-être êtes vous un peu perdus dans ces discours qui sont sans aucun doute nouveaux pour vous.
Il fallait en parler. Vous voyez maintenant que si notre esprit n'est pas influencé de la bonne manière, notre âme et notre corps subissent des conséquences négatives et il ne faut pas s'étonner si le corps est malade et le moral est au plus bas.
On parle souvent de maladies psychosomatiques ou de cancers spirituels mais savons nous au juste ce que tout cela veut dire ?
Il faut dorénavant ouvrir nos yeux et aller chercher la réalité de nos problèmes dans la bonne direction. C'est ce que nous allons bientôt essayer de faire.

La religion (suite)

A la lumière de ces nouvelles « révélations », nous devons revenir sur le sujet de la religion.
Le but de cet ouvrage n'est pas, vous vous en doutez, de faire de vous des religieux ou des adeptes de je ne sais quelle nouvelle doctrine à la « pince moi le nez ».
Nous voulons seulement vous informer sur les réalités spirituelles qui, bien que prêchées par la quasi totalité des religions, officielles ou non, sont parfaitement ignorées du commun des mortels d'où le malaise permanent vécu par nos sociétés sans repères et perdues dans la triste évolution du monde d'aujourd'hui.
Comment en effet expliquer que les églises, temples, mosquées et autres synagogues, pleines à craquer d'exégètes et fidèles de tout poil, ne nous donnent pas l'enseignement véritable des réalités spirituelles.
Là encore, les spécialistes de la question ont fait avant nous des tonnes d'études, et leurs explications n'ont convaincu que bien peu de gens si ce n'est les amateurs d'ésotérisme ou philosophes misanthropeux. Les adeptes des religions, malgré leur bonne foi(c'est le cas de le dire), passent leur temps à idolâtrer leurs doctrines (concoctées par des gourous assoiffés de pouvoir), et passent à coté de l'essentiel, la plupart d'entre eux étant impliqués dans des histoires de meurtre, d'adultère et de mysticisme outrancier.
Je ne parle pas de ceux qui ont réellement trouvé la paix avec Dieu. Ceux là se remarquent (sans se faire remarquer).

Les gens heureux (suite)

Les croisades, l'inquisition, les problèmes de guerres de religion, les excès islamistes, les combats entre dénominations (Catholiques - Protestants - Évangéliques - Pentecôtistes, et les autres), sont monnaie courante de nos jours, et l'hypocrisie latente de ceux qui devraient nous apprendre Dieu nous dégoutte, et nous repousse du lieu saint empêchant par la même occasion les prosélytes d'entrer de plein pied dans la famille des enfants de Dieu.
Vous ne croyez pas en un Dieu comme celui que l'on vous présente ainsi et vous avez raison. Il y va de votre santé spirituelle (et morale) de vous laisser accrocher par un groupement, tout évangélique qu'il soit, qui ne pratiquerait pas le message qu'il prêche et ce n'est certes pas la volonté de Dieu que l'on utilise Son nom à toute autre fin que l'annonce du salut éternel pour les âmes qu'il a appelé. "Tu ne prononcera pas le nom de Dieu en vain."

est le quatrième des fameux dix commandements et Dieu menace de sévères représailles les contrevenants à cette loi divine des plus importante pour l’humanité (voir Exode 20 :5 dans la Bible).
Comprenons que ceux qui, malgré leurs toujours bonnes intentions, se servent du nom de l'Eternel pour arriver à leurs fins, sont à côté de la plaque, et si il y a des hommes qu'il ne faut pas suivre, c'est bien ceux-ci.
Mais alors, me direz vous, qui devrais-je suivre pour connaître la volonté de Dieu ?
Bonne question. Le proverbe dit « qu'il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à ses saints » et il a raison.

« Approchez vous de Dieu et Dieu s'approchera de vous » Jacques 4:8

Si il est une manière de savoir la vérité, c'est encore de s'adresser à l'intéressé Lui même et de prier en ces termes :
« Seigneur, je ne te connais pas, mais je voudrais retrouver une relation avec toi afin que tu prennes la direction de ma vie en éclairant et dirigeant mon esprit. »
Ce n'est pas plus difficile que cela. Prier, c'est parler avec Dieu et Dieu aime les prières simples et surtout déteste l'encens et les offrandes qui ne viennent pas d'un cœur pur.
Si vous avez volé, bien sûr, ne lui demandez pas de vous éviter la taule mais plutôt de vous pardonner l'offense et de vous donner le courage de restituer ce que vous avez dérobé. Évidement, si vous voulez garder ce que vous avez volé

Si vous voulez continuer à haïr...

Si vous voulez rester dans l'adultère ou la fornication...

Si vous voulez rester dans le péché...

Dieu vous aime mais ne pourra plus rien pour vous. Dieu ne pourra plus rien pour vous car c'est volontairement que vous faites du mal aux autres (et à vous même) et la conséquence, les conséquences, c'est que vous prenez des retours de bâton.

« Le salaire du péché, c'est la mort. »

Cela, c'est la Bible qui l'affirme et le Chrétien d'église qui resterait dans son dévergondage malgré ses Amen et ses Ainsi soit-il court un bien grand risque pour son éternité car cet homme ou cette femme, on le voit, à choisi de choisir la religion à la réalité de la Parole de Dieu.
Ce ne sont pas les simagrées ou l'eau bénite qui sauvent un être humain de la perdition éternelle, mais l'obéissance à ce que dit notre créateur. Notre Père (pour notre salut).

Voila que nous parlons maintenant d'éternité alors que nous n'avons pas encore résolu nos problèmes d'ici bas.
Je voudrais juste attirer votre attention sur le fait que la vie éternelle commence le jour de notre naissance et non celui de notre enterrement. Y avez vous pensé ?
Quelqu'un a dit que ce que nous vivons maintenant sur la terre était les prémices de ce que nous vivrons dans l'éternité dans le paradis ou dans le schéol. Je le crois volontiers.
J'ai vu des hommes vivant sans Dieu faire de leur vie un vrai cauchemar et devenir des êtres nouveaux après leur conversion (retour vers Dieu). La paix, l'amour et la joie dont nous parlons depuis tout à l'heure se sont manifestés en ces gens après leur rencontre avec le Dieu véritable (et non une idole anonyme). Il ne s'agit pas évidement de ceux qui ont « trouvé un secours dans la religion » (oui, ils existent vraiment hélas), ou des illuminés planant au dessus des « non initiés »; Non, ce sont des gens comme vous et moi qui ont connu un jour la grâce de se laisser approcher par l'amour de Dieu qui veut nous donner au delà de ce que nous pourrions espérer.
Ce que je vous raconte prouve bien qu'il y a du vrai dans cette histoire. Cela ne vaut-il pas la peine de se pencher davantage sur cette compréhension des choses spirituelles ?

« Et si c'était vrais
Et si c'était vrais, ce qu'ils ont dit,
Matthieu, Jean, Luc et les autres,
Et si c'était vrais ce que Dieu dit,
Et si c'était vrais que Dieu existe. »

Nouveauté de vie.

Nous avons maintenant d'autres éléments pour comprendre ce qui ne va pas dans le cœur de l'homme désespéré

Les réalités spirituelles dont nous venons de nous entretenir sont à prendre en considération dans toutes études de la nature humaine. Celui ou celle qui voudrait comprendre la profondeur de la complexité de l'être en faisant l'impasse sur ces réalités verrait son travail réduit à néant, car il lui manquerait la perspective la plus importante, à savoir la compréhension réelle de la nature telle qu'elle est vraiment.
L'expérience nous montre que les instituts chrétiens (les vrais chrétiens) d'entraide aux plus démunis ont de bien meilleurs résultats que les structures sociales dites séculières.
A titre d'exemple, nous connaissons des œuvres sociales à caractère évangélique s'occupant de personnes droguées afficher un résultat positif de 70% alors que la moyenne nationale des réussites du secteur public ne dépasse pas les 3%.
Les personnes qui redécouvrent ces valeurs retrouvent la foi et sortent de leur misère, de la drogue, de la prostitution, solitude, et beaucoup guérissent de leurs maladies dont certaines réputées incurables.
Nous tenons à la disposition des lecteurs des témoignages de dizaines de personnes guéries et sauvées de leur marasme par la puissance de cette foi (en Dieu) qui sauve.

« Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez.
Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée »
Matthieu 11 :5

Ce que nous avons dit plus haut ressemble étrangement à ce passage tiré des évangiles et est toujours d'actualité n'est ce pas ?
Mais attention : Il ne s'agit pas de venir à la vie spirituelle SEULEMENT pour être guéri.
Nous savons qu'il existe des groupements dont les leaders sont spécialisés es guérison divine et ceux qui les suivent n'y trouvent pas toujours leur compte.
Il n'est pas bon de fréquenter les milieux religieux seulement pour rompre votre solitude, éliminer votre stress ou retrouver la joie de vivre.
Le but de cet ouvrage n'est pas de faire de vous des « Alléluias » mais de vous faire découvrir le pourquoi du fait que votre vie n'est pas en ordre. Si vous lisez encore ce livre, notre but est atteint, et nous vous encourageons à non pas devenir un mystique pour explorer des voies inconnues, mais à rechercher la face de Dieu seul dans votre chambre et de Lui demander de vous donner cette révélation qu'Il existe et veut que vous redeveniez la créature merveilleuse qu'il a créé a Son image.

Jésus disait : » Sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Oh comme il avait raison !
Vous savez, chers amis, je n'ai pas toujours été croyant.
Il y a à peine 10 ans, je me débattais avec mes problèmes et végétais moi aussi dans mon propre marasme en essayant de sortir de ma mouise par mes propres moyens.
Mon passé plus ou moins dissolu et mes « expériences » dans la drogue et toutes sortes de situations dont je préfère ne pas faire état ici, m'ont menés dans des ténèbres tels que je ne les souhaite à personne. La découverte des réalités dont je vous parle maintenant a eu pour heureuse conséquence que le soleil a commencé a briller dans ma vie et la seule chose que je souhaite, c'est que vous rencontriez à votre tour la joie de vous réconcilier avec l'auteur de vos jours qui donne en abondance à ceux qui se confient en Lui.
Voilà ce qu'Il vous dit :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. »
Matthieu 11 :28

Conclusion

L'homme est constitué d'un corps, d'une âme et d'un esprit.

Les trois, nous le rappelons, sont étroitement liés et, si l'un d'entre eux fait défaut, l'équilibre physique, moral et spirituel du dépositaire sera gravement compromis et l'entraînera insidieusement vers un malaise pathogène le privant peu à peu de sa capacité à la réflexion et de l'interrogation de soi. Là commenceront les réels problèmes.
Le malade, dépourvu de ses défenses immunitaires, sera victime d'un repliement sur lui-même et « s'inventera » un monde à part dans lequel il organisera ses moyens de survie et en interdira l'accès à toutes personnes étrangère à son malaise.
Il faut vite réagir.

Madame, Monsieur, quel que soit votre malaise, acceptez de reconnaître les erreurs du passé et reprenez votre recherche à la lumière de ce que nous nous sommes efforcés de vous apprendre au travers de ces pages.

« Sans moi, vous ne pouvez rien faire » disait Jésus.

Il est tentant de continuer à parler de Dieu et de chercher à vous persuader encore.
Nous ne le ferons pas. C'est maintenant à vous de jouer et de décider où vous allez désormais placer votre confiance.

En vous même,

Dans les révélations d'une voyante
Dans la psychothérapie qui n'a pas fait ses preuves
Dans le pouvoir de l'argent qui nous fait tant de mal
Dans l'amour égoïste de l'amant ou maîtresse qui vous vole la vie
Dans les divagations d'un gourou malhonnête
Ou dans la réalité de Celui que vous n'avez pas connu.

« O vous tous qui avez soif, venez vers les eaux,
Même celui qui n'a pas d'argent !
Venez, achetez et mangez,
Venez, achetez du vin et du lait sans argent, sans rien payer !
Pourquoi pesez-vous de l'argent pour ce qui n'est pas du pain ?
Pourquoi peinez-vous pour ce qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi donc et mangez ce qui est bon, et vous vous délecterez de mets succulents.
Tendez l'oreille et venez à moi,
Écoutez et votre âme vivra.
Je conclurai avec vous une alliance éternelle,
Celle de la bienveillance fidèle envers David.
Voici, je l'ai établi comme témoin des peuples, comme conducteur commandant les peuples.
Voici, tu appelleras une nation que tu ne connais pas,
Et une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi,
A cause de l'Eternel ton Dieu, du saint d'Israël qui te donne sa splendeur.
Cherchez l'Eternel pendant qu'il se trouve ; invoquez-le, tandis qu'il est prés.
Que le méchant abandonne sa voie et l'homme de rien ses pensées ;
Qu'il retourne à l'Eternel, qui aura compassion de lui, à notre Dieu, qui pardonne abondamment.
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies.
Oracle de l'Eternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées
Au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées.
Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre et fait germer les plantes,
Sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange,
Ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche :
Elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli avec succès ce pourquoi je l'ai envoyée.

Oui, vous sortirez dans la joie et serez conduits dans la paix ;
Les montagnes et les collines éclateront en acclamation devant vous, et tous les arbres de la campagne battront des mains.
Au lieu des buissons s'élèvera le cyprès, au lieu de l'ortie croîtra le myrte ;
Et ce sera pour l'Eternel une renommée, un signe perpétuel qui ne sera pas retranché.
Esaie 55

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Que Dieu vous bénisse !

Jack Paloque-Berges

Toulouse le Mercredi 4 février 1998

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