NOTE: "Il m'a semblé bon de vous avertir devant les dangers de ce phénomène de plus en plus courant: acheter la présence de Dieu. Le lecteur avertit de la Bible comprend que la présence de Dieu est gratuite, offerte à celui qui s'humilie, se met en règle et se confie dans l'oeuvre expiatrice de Jésus-Christ. De plus en plus, une certaine catégorie de personne court après "la bénédiction", comme si celle-ci s'échappait ou était difficile à obtenir, comme si encore il manquait à notre "paquetage chrétien" le gadget dernier-cri de notre panoplie de "James-Bond spirituel".

D'un autre côté, de plus en plus insolents dans leurs techniques commerciales et leur mendicité publique, les organisateurs utilisent des ficelles de plus en plus grosses. De parfaits inconnus montent des "business-plan" spirituels, pour faire venir à grand frais (supportés par la catégorie de coureurs de séminaires dont nous venons de parler), dont ils vont bénéficier de l'image de marque et de l'"aura". 
 
Ils font de plus en plus appel, en toute impunité, à une forme subtile d'égoïsme bien en phase avec notre siècle: MON bonheur, MA recherche de Dieu. "J'ai payé, j'ai mis de l'argent de le distributeur ou correctement libellé mon chèque: cela doit donc fonctionner... Dieu va me bénir..."
 
J'ai conscence ce que je dis va en heurter plusieurs, mais j'encourage ceux d'entre vous qui en ont l'occasion de censurer ces frères de le faire, afin qu'ils éprouvent de la honte pour leurs techniques charnelles, qui soyons-en sûr, causeront un grand nombre de chutes. C'est dans le respect de la Parole que le Corps reçoit son accroissement. C'est ainsi que les ministères locaux seront libérés, apportant une réelle bénédiction, loin de cet ersatz commercial, qui fleure d'ores et déjà l'apostasie. 
 
Soyons sur nos gardes et, pourquoi pas, organisons des réunions gratuites de repentance et de recherche de Dieu, avec pour seule tête d'affiche le Seigneur Jésus-Christ, sinon comment aurons nous l'assurance que ce que nous aurons reçu vient de Lui, et de Lui seul, et pas d'une ambiance, d'un homme, ou pire, d'un esprit d'erreur? De plus en plus, ces dirigeants d'églises ambitionnent de grandes réunions, mais ils s'appuient sur des méthodes charnelles: il est impossible que Dieu mente, et que la pleine bénédiction soit mise en vente car l'argent est et restera toujours une discrimination. Jésus se tiendra toujours à côté de l'humble, du petit qui n'a pas les moyens de payer, tandis que les nantis se "vautreront dans la bénédiction".
 
C'est cela le véritable fruit du christianisme, et c'est pour prévenir cela que le Seigneur Jésus, connaissant le coeur de l'homme, nous a ordonné de garder la gratuité comme ligne de conduite.
 
Et encore......
 
Pour la venue de l'auteur chrétien à succès Tommy Tenney ("Chasseurs de Dieu", etc.), orateur régulier de la chaîne TBN, les organisateurs, "pour rentrer dans leurs frais", ont décidé de faire payer l'entrée aux réunions.

Contrevenant à l'ordre de Jésus rapporté dans l'évangile de Matthieu au chapitre 10: "Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement", la présence de Dieu dispensée par la prestation spirituelle de Tommy Tenney sera accessible au prix de 20 euros par personne, ou 30 euros par couple pour 3 réunions, 15 euros par personne pour 2 réunions, et 10 euros par personne pour une réunion.

Et comme il n'y a pas de petites économies, les organisateurs ajoutent: "Possibilité de s'inscrire sur place au prix de 10 euros par réunion et par personne pour autant qu'il reste des places disponibles."

Ce prix n'inclut pas les repas ni l'hébergement, et les participants sont informés qu'aucune garderie ne sera possible pour les enfants: la priorité sera la recherche de la bénédiction de Dieu.

"Si quelqu'un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus." (Matthieu 24;23-24)

Tommy Tenney se produira les 28 et 29 septembre prochain au Centre du Jubilée, à Bruxelles (Belgique).


Source voxdei

 

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