Proclamation de théologien de quelque chose qui n’existe pas dans la Bible, mais qu’il affirme mordicus y avoir trouvé. Condamnée officiellement par le pape, c’est une tentative de dogme avortée. .
Que signifie le mot : "Dogme" ?
Proclamation de théologien de quelque chose qui n’est pas dans la Bible, mais qu’il affirme mordicus y avoir trouvé. Le pape la décrète article de foi, sous peine du feu de l’Enfer. C’est en quelque sorte une hérésie agréée.
Que signifie le mot : "Théologien" ?
Intellectuel qui fait métier de raconter des choses inventées de toutes pièces comme étant parole d’évangile, dans l’espoir que c’est ce qu’attendent les patrons de l’Eglise pour arranger leurs affaires. Si ça marche, il sera honoré comme père de l’Eglise ou Docteur ; si ça rate , il sera hérétique.
Que signifie le mot : "Hérétique" ?
Tout chrétien dont le discours ou l’attitude aura contrarié les projets ou les discours des chefs du Vatican. Ou de leurs représentants. Parfois canonisé après le Bûcher, comme Jeanne d’Arc, parfois non, comme Jean Hus.
Que signifie le mot : "Religion" ?
Comportement universel de l’homme naturel en face du danger, de la mort, de la souffrance, des frustrations, de l’isolement, bref de tout ce qui lui fait peur ou l’angoisse.
C’est pour cela que les intellectuels et les dirigeants athées n’ont réussi à éradiquer la religion traditionnelle en Occident qu‘en anesthésiant le mieux possible les peurs normales et naturelles chez les populations. On cache soigneusement la décrépitude et la mort dans les hôpitaux et les morgues, les médias et les pubs chantent du matin au soir le confort et la sécurité, l’Etat Providence s’occupe de tout, etc.
La religion de substitution proposée dès 1789 (les Lumières, la Déesse Raison, la République, le Scientisme, le Droits-de-l’hommisme, etc. ) ayant fait un bide, car elle n’est qu’un fantasme glacé d’intellectuels et non pas née de la chair et du sang populaire, on voit prospérer une floraison de trucs en vrac et de produits dérivés, ayant en commun l’irrationnel et le rituel, y compris la drogue, les médicaments, les grand’messes sportives, les raves parties, la gay-pride, l’horoscope, les religions exotiques, tout le bazar New-age, car l’angoisse demeure, tapie au fond de l’être, et elle réclame un traitement religieux.
A l’origine, donc, il y a la peur et les rites (voir ce mot). Puis la socialisation de ces phénomènes produit les prêtres (voir ce mot) et un discours religieux, une rationalisation verbale et une contrainte collective, sous toutes les latitudes.
Les perceptions sensuelles, la sensualité(voir ce mot) et le sensationnel y ont une part prépondérante.
Les perceptions sensuelles, la sensualité(voir ce mot) et le sensationnel y ont une part prépondérante.
En particulier le couple Eros –Thanatos, l’orgasme et la panique devant la mort, ont une place privilégiée, et avec les choses du sexe et le culte des morts, on a le plus clair d’une religion.
De même tout ce qui est sensationnel, transes, phénomènes parapsychiques, exploits ascétiques de fakirs, tours de magie ou de prestidigitation, constitue une garantie de succès populaire et déplace les foules en extase. Le tout, ensuite, est de les canaliser, leur donner des règles rituelles et des tabous simples, répétitifs, leur proclamer un bonheur futur moyennant une obéissance immédiate et absolue, et leur garantir l’enfer au cas contraire.
Le catholicisme est bien sûr un cas à part. Le but de cette confession chrétienne n’est pas de déplacer des foules avides de sensations, bien sûr, mais de donner la vie dans l’Esprit à des individus et de les faire vivre en communautés d’amour vrai. Disons que ce devrait être . . .
La relation du chrétien, catholique ou non, à la religion est néanmoins très difficile, voire conflictuelle, car il a fait choix d’être à l’imitation de Jésus un adorateur en Esprit et en vérité (Jean 4.24) et de rendre au Dieu qui est Esprit un culte spirituel (Romains 12.1), alors qu’une religion, même la meilleure, celle donnée à Moïse et aux Prophètes, reste charnelle.
Et tant qu’il n’est pas désincarné, le chrétien par sa chair reste un animal religieux, et donc vulnérable à la tentation ou à l’oppression religieuse, dans son entourage.
Colossiens 2 : 16
Dès lors, que nul ne s'avise de vous critiquer sur des questions de nourriture et de boisson, ou en matière de fêtes annuelles, de nouvelles lunes ou de sabbats.
Dès lors, que nul ne s'avise de vous critiquer sur des questions de nourriture et de boisson, ou en matière de fêtes annuelles, de nouvelles lunes ou de sabbats.
17 Tout cela n'est que l'ombre des choses à venir, mais la réalité, c'est le corps du Christ.
18 Que personne n'aille vous en frustrer, en se complaisant dans d'humbles pratiques, dans un culte des anges: celui-là donne toute son attention aux choses qu'il a vues, bouffi qu'il est d'un vain orgueil par sa pensée charnelle, . . . 20 Du moment que vous êtes morts avec le Christ aux éléments du monde, pourquoi vous plier à des ordonnances comme si vous étiez de ce monde?
21 "Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas",
22 tout cela pour des choses vouées à périr par leur usage même! Voilà bien les prescriptions et doctrines des hommes!
23 Ces sortes de règles peuvent faire figure de sagesse par leur affectation de religiosité et d'humilité qui ne ménage pas le corps; . . .
24 Du moment donc que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.
Songez aux choses d'en haut, non à celles de la terre.
Le même Paul dira aux Athéniens:
Actes 17:24 "Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, lui, le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas dans des temples faits de main d'homme.
25 Il n'est pas non plus servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses. »
N’ais-je pas parfois été invité à prier un Jésus « prisonnier de tous les tabernacles du monde » ? Ne m’a-t-on pas indiqué, de manière quasi contraignante, qu’il me fallait me rendre, ventre et genoux à terre, le chapelet à la main, à Lourdes, Fatima, Medjugorje, Rome, San Damiano, pour espérer être sauvé et avoir part à la grâce divine ? Sans oublier toute une liste de « péchés mortels » dont la définition paraît bien charnelle.
Pierre eut à se débattre avec ce problème plusieurs fois (Actes 10.14 et Galates 2.12), retombant sous la peur de la transgression et celle de la pression sociale des dévots.
Le disciple d’aujourd’hui n’étant pas au-dessus du premier des Apôtres, il n’échappe pas non plus à ces tribulations.
Que signifie le mot : "Rites" ?
La base des religions. Ils sont avant tout destinés à sécuriser les épisodes de l’existence. Beaucoup d’animaux supérieurs les pratiquent systématiquement. Eux aussi paniquent s’ils en sont empêchés ou en ont dérogé par inadvertance, comme l’a démontré Konrad Lorenz avec son oie cendrée.
AncrePrêtres, devins, sacrificateurs, marabouts, etc…
Individu qui tient un rôle de leader dans la genèse et la pratique des rites. Sans lui les autres n’osent pas affronter ces peurs qui sont à l’origine des rites. Habituellement il en profite pour se tailler une part de pouvoir, à côté des chefs de guerre et autre mâles dominants. Voir la place des imams et des oulémas en Afghanistan et autres pays du même genre.
La religion catholique est évidemment un cas particulier, quoique, parfois, on puisse se poser des questions.
Corrida
Survivance d’une pratique religieuse ancestrale, à rapprocher de la légende méditerranéenne du Minotaure, et particulièrement typique de l’histoire des rites.
Elle est très éclairante par son déroulement comme par le fanatisme qu’elle peut engendrer chez les aficionados.
L’élément de danger est évidemment le taureau, capable de réduire en charpie n’importe quel homme normal en face à face dans la nature.
Le prêtre qui va exorciser la peur en sacrifiant le monstre, c’est le toréador. Il représente, en héros solitaire initié par un long apprentissage, le peuple tout entier, et chacun s’identifie à lui aussi longtemps que ça se passe bien. Les femmes sont folles de lui.
Il est en habit de lumière, couvert d’or, car ce qu’il fait n’est pas à la portée des humains. Ses servants, de castes inférieures, ont néanmoins le sésame pour descendre dans l’arène, l’enclos réservé où ne peuvent pénétrer les non-initiés qui seraient immédiatement anéantis pour ce sacrilège par la puissance formidable du monstre.
Le déroulement de la cérémonie est immuablement codifié, il est impensable que l’on puisse s’en écarter, sous peine de tout perdre.
C’est évidemment un cas particulier par rapport aux cérémonies religieuses que nous connaissons. Quoique les ressemblances aillent bien au-delà de simples coïncidences.
Que signifie le mot : Intellectuel ?
Tiré de « Ainsi parlait Zarathoustra » : - Vous avez servi le peuple et la superstition du peuple, vous tous, sages illustres ! – mais vous n’avez pas servi la vérité ! Et c’est précisément pourquoi on vous a vénérés.
Que signifie le mot : "Sacrifice" ?
Dans l’île de Komodo, en Indonésie, survit le dernier dinosaure de bonne taille. Ce monstre est occasionnellement carnivore, et les villageois redoutent sa visite.
Quand ils entendent qu’il y en a un qui se rapproche, vite ils prennent une chèvre et vont l’attacher à un arbre à un demi kilomètre du village. Ils la sacrifient, dans la panique, pour leur propre salut. Cette démarche mentale est certainement à l’origine de tous les rites sacrificiels dans toutes les religions,
sauf pour le Saint Sacrifice de la messe dans le culte catholique, qui est bien sûr un cas particulier très différent. Quoique la célébration de la Cène soit encombrée d’apports sacrificiels sans lien avec l’Evangile, mais qui correspondent à ce qu’a été l’attente populaire quand l ‘Evêque de Rome devint le remplaçant du « Pontifex major » comme souverain sacrificateur de l’Empire.
Que signifie le mot : "Sacrifice humain" ?
Evolution du comportement précédent, qui présente l’avantage pour les sacrificateurs de se débarrasser par la même occasion de gêneurs potentiels. C’est ainsi que ces nouvelles religions inventées au cours des derniers siècles, et qu’on appelle idéologies, en ont fait leur rituel de base. Cela commença sous le grand prêtre de la Révolution Robespierre, avec la guillotine et le génocide vendéen, pour s’épanouir sous Hitler avec un modeste bilan de 6 millions, et surtout dans les cultes communistes.
Ceux-ci ont officiellement dépassé les 80 millions en 70 ans, pour exorciser les démons qui risquaient de compromettre l’avenir radieux de l’humanité au grand désespoir de Billancourt, selon l’expression d’un de leurs théologiens, J.P.Sartre.
Ceux-ci ont officiellement dépassé les 80 millions en 70 ans, pour exorciser les démons qui risquaient de compromettre l’avenir radieux de l’humanité au grand désespoir de Billancourt, selon l’expression d’un de leurs théologiens, J.P.Sartre.
On peut voir semblable démarche dans le comportement du grand Prêtre : « Vous ne songez même pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière."
Source inconnue