Satanisme...
Meurtres d'enfants et rituels sataniques |
Le procès de cinq personnes accusées d'avoir torturé, castré et assassiné cinq enfants de 8 à 13 ans dans des rituels de magie noire à Altamira, une ville de l'Amazonie brésilienne, vient de s'ouvrir avec treize ans de retard. Le procès de cinq personnes accusées d'avoir torturé, castré et assassiné cinq enfants de 8 à 13 ans dans des rituels de magie noire à Altamira, une ville de l'Amazonie brésilienne, vient de s'ouvrir avec treize ans de retard. Le secrétaire spécial pour les droits de l'Homme, Nilmario Miranda, a déploré jeudi que la justice ne soit que «partielle» puisqu'une seule des sept enquêtes ouvertes sur les crimes commis entre 1989 et 1993 sur 19 enfants avait donné des résultats et permis de traduire les présumés coupables en justice.
Cinq de ces 19 enfants ont réussi à s'enfuir après avoir été émasculés et ont échappé à la mort mais ils ont passé toutes ces années dans la honte et la terreur. Deux d'entre eux ont témoigné jeudi au procès qui s'était ouvert la veille au tribunal de Belem do Para, à 688 km à l'est d'Altamira. Wandiclei Pinheiro, aujourd'hui âgé de 22 ans, avait 9 ans à l'époque de sa mutilation. Il a déclaré «reconnaître» l'un des accusés, l'ex-policier Carlos Alberto Santos, comme l'un des participants au rituel de magie noire et a donné des détails terrifiants sur la façon dont il avait été enlevé et endormi avec un chiffon à «l'odeur bizarre» et l'horreur qu'il avait vécue à son réveil, «entièrement nu sans les organes génitaux», dans un bosquet où il avait été laissé pour mort. Placé sous la protection de la police fédérale, Pinheiro a ajouté avoir reçu des menaces de mort «il y a un mois», pour le dissuader de témoigner au procès de Belem. L'autre témoin, Otoniel Bastos Costa, a précisé qu'il avait subi 14 opérations esthétiques depuis sa mutilation et qu'il avait maintenant une prothèse pénienne. Tous deux ont déclaré souffrir également de graves séquelles psychologiques. L'avocat des familles des victimes, Clodomir Araujo, a estimé jeudi devant la presse que ce témoignage serait «fondamental» pour influencer la décision des jurés. M. Miranda a relevé l'importance «symbolique» de ce procès puisque des personnes influentes sont impliquées dans les crimes, telles que des anciens policiers, médecins et industriels de la région. Les cinq accusés dont la dirigeante d'une secte, Valentina de Andrade, 75 ans, ont réussi pendant toutes ces années à entraver les enquêtes par un trafic d'influence, en faisant disparaître des preuves et en intimidant les victimes. La secte considère notamment que les enfants nés après 1981 sont porteurs d'une «énergie néfaste» et doivent disparaître. Les membres de la secte qui existe toujours, affirment que seuls ses fidèles se sauveront de la destruction du monde en partant dans une navette spatiale. Le juge Ronaldo Valle, qui préside le tribunal, a décidé de séparer les accusés en deux groupes: d'un côté ceux comparaissant pour participation aux crimes, dont l'ex-policier Santos et un commerçant de la ville, Amailton Gomes, dont le procès a commencé mercredi, et de l'autre côté les trois principaux accusés. La dirigeante de la secte et deux médecins ayant pratiqué les émasculations, Césio Brandao et Anisio de Souza, seront jugés à partir de mardi prochain. L'un des points forts de l'audition de mercredi au tribunal de Belem a été la lecture d'extraits du livre «Dieu, la grande farce», écrit par Valentina de Andrade qui se dit voyante. Dans ce livre qui mélange l'ufologie à des attaques contre toutes les religions, la voyante s'auto-proclame Marie-Madeleine, celle qui accompagna Jésus jusqu'au calvaire. Elle affirme qu'il faut «faire attention aux enfants. Ils sont des instruments inconscients de la grande farce dénommée Dieu et sont ses néfastes collaborateurs».
(AFP/Lesoir.be)info transmise par Robert récupérée sur www.bethel-fr.com
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